Orgasme : Prière la plus incarnée qui soit pour l'ascension-évolution de l'Humanité.
Lorsque l'on appréhende une problématique donnée, il ne faut négliger ni l'aspect matériel, ni l'aspect spirituel.
Si recrudescence de cancers il y a en occident, cela n'est certainement pas dû qu'au stress et aux perturbateurs endocriniens ; plus encore, ces éléments ne sont à considérer que comme le terrain propice d'apparition à ce qui était déjà présent sur le plan subtil : une psyché occidentale malade.

Une psyché naviguant à vue, sans horizon divin et soumise au désenchantement d'un monde athée bien sûr, mais encore sans horizon tout court. En effet, la sédentarisation occidentale, dont le règne civilisationnel a réellement débuté avec déstructuration, colonisation voire même génocide des communautés nomades n'a été qu'une victoire toute partielle sur ces dernières : ce qu'elle a gagné en confort de vie, elle l'a perdu en capital santé. Car la rétention d'énergie induite dans le corps d'un occidental sera autant d'énergie-cellules que le corps utilisera pour tirer la sonnette d'alarme d'une incarnation qui n'est pas pleinement assumée sur l'espace-Terre.
La Conscience sans l'Amour est vide. L'Amour sans la Conscience est aveugle.

Là où l'on quantifie, tout ce que l'on gagne en certitudes et en assurance, on le perd en poésie. 
Cela renvoie à la fameuse anonymisation des échanges qu'engendre l'argent en tant que valeur numérique dont parle Georg Simmel, qui assèche ce faisant leur dimension humaine.
L'esprit, en tant que mémoire d'un univers en expansion qui n'a de cesse d'apprendre sur lui-même, énerve intégralement l'espace, et c'est en cela que l'on parle d'espace-temps ou champ unifié de Plank.

Ô combien inspiré de Nassim Haramein
Le fado est viscéralement un chant résolu, Barbara, qui s'en est largement inspirée l'avait bien saisi.
Il respire un amour entier, celui qui ne fait pas les choses à moitié. Un amour puissant, mais aride, qui ne feint pas la dignité, cette fierté méditerranéenne inspirant respect, si ce n'est crainte. Autant dire qu'à côté des motrones vêtues de noir qui entonnent le menton volontaire et les yeux clos de passion, n'importe quelle citoyenne de l'ouest-centre de l'Europe au mieux fera pâle figure, au pire se fera passer pour une midinette impudique et américanisée.

Le fado se chante droit dans ses bottes, le buste redressé et la tête haute sinon rien ; une leçon aux féministes flasques et gémissantes de France et de navarre. Il relève d'ailleurs moins du chant que du théâtre, que ce soit dans la mise en scène de la musique en question ou dans la façon dont la voix elle-même est posée sur quelques accords de guitare ; cette voix non seulement est posée sans fioritures, mais plus encore elle se pose là et impose le ton aux musiciens. Peut-être en ce sens peut-on dire que le fado relève moins du chant que de la posture, sans toutefois être une imposture !