Le massage fait des adeptes en ce qu'il est un acte d'attention envers autrui "pur" et gratuit, dénué de toute sexualisation. Ça n'est pas l'instinct de reproduction ni même l'élan de fusion qui est à l'œuvre dans cette expression sensible véhiculée d'un corps à un autre, mais une empathie, un amour inconditionnel qui s'incarne ; c'est le miracle de la proximité de deux corps qui transcendent la dimension animale.
Ce qu'on appelle "politique" n'est que l'exercice d'une citoyenneté
qui a été enlevé aux habitants de la cité au nom d'une démocratie
indirecte qui n'a de démocratique que le nom. La citoyenneté n'est ainsi
à considérer que comme la prolongation de soi-même dans le
vivre-ensemble, et en cela ne mérite pas de reconnaissance sociale ou
pécuniaire spécifique.
Car si le travail de citoyenneté est à nouveau partagé et réparti, plus besoin d'experts ou de technocrates pour œuvrer grassement à sa bonne gestion, et surtout à la perpétuation de leur confortable statut. Ceux-ci ne seront présents qu'à titre consultatif, au même titre qu'un agriculteur ou une infirmière. Ainsi, savoir vertical et savoir horizontal seront conciliés et travailleront en bonne intelligence ; de manière à ce que du savoir concret, puisé à la sueur du "terrain" puisse être "synthétisé" par du savoir plus théorique, pour lui donner un cap philosophique et une applicabilité dans la vie de la cité. Tout deux se compléteront dans la plus grande transparence, car l'argent et la reconnaissance sociale n'auront plus leur place dans cet exercice de citoyenneté devenu "normal", où chacun aura légitimité de prendre part.
Car si le travail de citoyenneté est à nouveau partagé et réparti, plus besoin d'experts ou de technocrates pour œuvrer grassement à sa bonne gestion, et surtout à la perpétuation de leur confortable statut. Ceux-ci ne seront présents qu'à titre consultatif, au même titre qu'un agriculteur ou une infirmière. Ainsi, savoir vertical et savoir horizontal seront conciliés et travailleront en bonne intelligence ; de manière à ce que du savoir concret, puisé à la sueur du "terrain" puisse être "synthétisé" par du savoir plus théorique, pour lui donner un cap philosophique et une applicabilité dans la vie de la cité. Tout deux se compléteront dans la plus grande transparence, car l'argent et la reconnaissance sociale n'auront plus leur place dans cet exercice de citoyenneté devenu "normal", où chacun aura légitimité de prendre part.
Une relocalisation des activités citoyenne et économique dans le cadre
d'une autogestion des communautés pourra achever d'instaurer cette
transparence démocratique.
Tout ce que la science dite contemporaine est en train de découvrir là :
physique quantique, pollution électro-magnétique, influences
astronomiques et telluriques sur l'horloge biologique, structure de
l'espace-temps en tore et en fleur de vie, naturopathie, etc. : tout
cela était déjà intuitionné par les sociétés traditionnelles depuis des
lustres. Sociétés qui résonnaient tant avec la cohérence de l'univers
(synchronisation de l'horloge biologique avec la régularité des cycles
astronomiques, météorologiques, climatiques et telluriques) qu'elles se
fondaient dans son harmonie naturelle, appréhendant ainsi sans efforts
le Cosmos.
Révolution industrielle, uniformisation de la langue française,
droitdelhommisme, division du travail, pasteurisation, hygiénisme,
congés payés et développement du tourisme, exode rural, etc. : autant de
progrès vers une aseptisation de la société où le mystère cosmique
(verticalité de l'être) et a laissé place à l'utile maximisation des
intérêts (horizontalité de l'avoir) ; optimisation castratrice du mode
de vie qui coupe de la nature pour mieux s'en prémunir en conséquence.
Ce mode de vie factice, perpétué par un équilibre plus artificiel
encore n'a évidemment rien à envier à celui de la nature, dont
l'élaboration dépasse l'entendement humain. Et cette technologie à la
fois matérielle et idéologique n'est qu'un ensemble de béquilles
destinées à retarder le réveil brutal d'une civilisation humaine qui
devra bientôt regagner sa place dans l'ensemble des êtres vivants, et
non pas au sommet.
Le film "Transcendance" nous parle d'une intelligence artificielle qui
centraliserait à la fois une brillante intelligence humaine et une
puissance informatique ; une intelligence artificielle qui se
développerait de façon si exponentielle qu'elle finirait par énerver
chaque particule de la planète pour prendre son contrôle au moyen d'une
nanotechnologie intégrée, absorbée par un environnement naturel. La question qui se
pose dès lors est la suivante : est-il possible de faire un usage sain
de cette mise en connexion de ressources, qui s'apparente à une bombe nucléaire 2.0 ? Une intelligence est toujours
orientée, toujours teintée d'idéologie. Partant de là, le film pose la question d'un
pilotage éthique, et même bioéthique de l'intelligence artificielle :
peut-on imaginer par exemple une régénération des forêts primaires au
moyen du biomimétisme ? La nanotechnologie pourrait-elle nous rapprocher
de la nature par cette rétroactivité technologique ? L'enjeu résiderait dans la mise
en place d'une intelligence artificielle alternative à l'eugénisme de la
Silicon Valley, dont les avancée avaient déjà commencé à être financées
par des grandes firmes sous le nazisme...
La musique, paradoxalement, dans l'abstraction de ses notes, est
beaucoup plus évocatrice que la littérature, si fine soit-elle. La
juxtaposition des notes, narration de la vie, nous permet une
identification optimale à ce qu'elle peut bien raconter et ceci
s'explique de façon peut-être assez simple. La lecture procède d'un
phénomène de décalage cognitif : le cortex auditif, celui qui attribue
un sens à ce qui a pu être vu, ce qui a pu être lu, a une action postérieure à la lecture elle-même par le cortex visuel. Ce phénomène de
décalage, ajouté à un certain isolement du reste du monde que
conditionne la lecture, rompt le flux de la vie. La musique est
peut-être ainsi à considérer comme une appréhension directe et spontanée
d'une narration de la vie dans son process cognitif qui ne mobilise qu'un seul cortex et en ce sens entre en parfaite cohérence
avec la nature de cette dernière.
Les mathématiques recèlent une dimension fascinante en ce qu'elles sont
miraculeusement suspendues dans le vide : leur fonctionnement a priori
suffit à valider des choses qui dépassent parfois de loin l'entendement
humain par leur incommensurabilité. Ce fonctionnement a priori qui
repose sur de la logique pure fait des mathématiques pour ainsi dire la
trame de toute les sciences et sans doute la clef de la structure
interne de l'univers, cette force qui le met en mouvement à chaque
seconde. 50 ans avant la découverte empirique des trous noirs, on les
avait découvert sur papier.
L'humour, pied de nez d'envergure à la violence pour en sortir par le haut. Transmutation du plomb en or, et encore, avec brio. L'humour envoie valser les gestes maladroits et désespérés de celui qui se débat frénétiquement dans l'indicible de sa souffrance pour mettre les voiles vers des sphères plus élevées où l'empiétement sur la décence n'a plus lieu d'être ; des sphères artistiques où la violence est façonnée par les mots.
Je me suis déjà battue, et pas qu’une fois. Je n’en n’ai pas honte, au contraire. Il s’agissait là d’une pulsion de vie plutôt rassurante, même si c’est vrai que ce flux vital qui s’active dans le corps pourrait dans l’idéal prendre des formes plus… Harmonieuses. Seulement voilà, il ne s’agit pas de courber l’échine en cas de force majeure, au risque de basculer dans le registre suicidaire !
Force est de constater que beaucoup n’habitent pas leur corps. C’est comme s’ils n’assumaient pas d’être venus s’incarner, qu’ils étaient en permanence en train d'osciller vers la mort parce que « c’est trop dur ». Là où il n’y a pas volonté de puissance, il y a médiocrité, et c’est le drame de l'Europe et peut-être même de l'Occident, soumis à une intellectualisation, une rationalisation à l’œuvre depuis l’antiquité (passage du « mythos » au « logos ») et célébrée avec la révolution française qui est castratrice.
Force est de constater que beaucoup n’habitent pas leur corps. C’est comme s’ils n’assumaient pas d’être venus s’incarner, qu’ils étaient en permanence en train d'osciller vers la mort parce que « c’est trop dur ». Là où il n’y a pas volonté de puissance, il y a médiocrité, et c’est le drame de l'Europe et peut-être même de l'Occident, soumis à une intellectualisation, une rationalisation à l’œuvre depuis l’antiquité (passage du « mythos » au « logos ») et célébrée avec la révolution française qui est castratrice.
Libellés :
Esprit critique,
Nihilisme,
Radicalité,
Tranche de vie
Toute particule subatomique de l'univers, en tant que manifestation dans
la matière de la Conscience (tao) recèle de la beauté. Mais cette
conscience ne se dévoile qu'a proportion exacte de ce que notre propre
conscience, extension fractale de celle-ci, nous le permet. Une
conscience élevée permet d'appréhender la beauté la moins évidente,
celle qui ne relève ni de l'éthique, ni de l'esthétique, mais d'un
aspect plus élevé encore que d'aucuns appellent "divin".
Inspiré de Kierkeegard
Inspiré de Kierkeegard
Les relations humaines sont un morceau de tissu dont les chatoiements en
clair/obscur sont autant de reflets de ce que nous sommes, pour le
meilleur et pour le pire. Une personne ne nous renvoie jamais que la
façon dont nous existons en elle, donc quelque part dans l'univers. Et
cette existence holographique est à considérer à la mesure de la
propension d'autrui à nous rendre meilleur.
Les passagers ratatinés au fond de leur siège de métro comme des
sandwichs qu'on aurait oublié au fond d'un sac en plastique par une
journée fichtrement chaude la laissaient perplexe. Et ce manque de
cinématographie de l'être l'interrogeait sur l'absurdité des conventions
sociales ; pourquoi diable la créativité devait être circonscrite à des
espaces dédiés à l'art ou à quelque thérapie d'expression
pseudo-libératrice ? C'est à présent le réel tout entier qu'il fallait
se réapproprier pour y réensemencer la beauté perdue d'une nature
oubliée.
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