Ce qu'on appelle "politique" n'est que l'exercice d'une citoyenneté qui a été enlevé aux habitants de la cité au nom d'une démocratie indirecte qui n'a de démocratique que le nom. La citoyenneté n'est ainsi à considérer que comme la prolongation de soi-même dans le vivre-ensemble, et en cela ne mérite pas de reconnaissance sociale ou pécuniaire spécifique.
Car si le travail de citoyenneté est à nouveau partagé et réparti, plus besoin d'experts ou de technocrates pour œuvrer grassement à sa bonne gestion, et surtout à la perpétuation de leur confortable statut. Ceux-ci ne seront présents qu'à titre consultatif, au même titre qu'un agriculteur ou une infirmière. Ainsi, savoir vertical et savoir horizontal seront conciliés et travailleront en bonne intelligence ; de manière à ce que du savoir concret, puisé à la sueur du "terrain" puisse être "synthétisé" par du savoir plus théorique, pour lui donner un cap philosophique et une applicabilité dans la vie de la cité. Tout deux se compléteront dans la plus grande transparence, car l'argent et la reconnaissance sociale n'auront plus leur place dans cet exercice de citoyenneté devenu "normal", où chacun aura légitimité de prendre part.
Une relocalisation des activités citoyenne et économique dans le cadre d'une autogestion des communautés pourra achever d'instaurer cette transparence démocratique.