"Monsieur catastrophe". C'est comme cela qu'on le surnommait, puisqu'il passait son temps à tout faire de travers, envers et contre tout le bon sens du monde. 

Un rendez-vous professionnel était prévu à 13 heures tapantes ? Il se débrouillait pour opter pour le trajet le plus long, même avec l'aide précieuse de Google maps. Qu'en aurait-il été sans technologie ? On ose à peine l'imaginer... 

Des démarches étaient nécessaires à quelque entreprise précise, telle qu'un voyage ou l'obtention d'une certification ? Qu'importe, il s'arrangeait pour ne se procurer à coup sûr que la moitié des papiers administratifs requis. 

Tout se passait comme sur des roulettes dans une atmosphère de calme et de quiétude ? C'est simple, il lui fallait alors attirer l'attention à lui d'une quelconque manière, en faisant nonchalamment tomber une assiette pleine de mets délicieux sur le sol venant d'être astiqué de son hôte. 

Mais dans toutes ces situations où Jean-Claude se foutait pour recceuillir la bienveillance d'autrui dont inconsciemment il doutait, il retombait toujours sur ses pattes. 

Il prenait une décision de merde en bookant un train à la dernière minute ? Il s'avèrait toujours que l'autre personne présente au rendez-vous soit en retard également. 

Il oubliait d'acheter le visa nécessaire à son entrée en Biélorussie ? Un agent verreux qu'il pourrait soudoyer était présent à coup sûr dans l'aéroport. 

Il foutait le bordel chez les autres ? Pas grave, l'hôte qui l'acceuillait était une bonne poire. 

Bref, il faut croire que se foutre dans de pareilles situations revenait à se dire qu'après tout, qui perd gagne, même sans-gêne !