Le film "Transcendance" nous parle d'une intelligence artificielle qui
centraliserait à la fois une brillante intelligence humaine et une
puissance informatique ; une intelligence artificielle qui se
développerait de façon si exponentielle qu'elle finirait par énerver
chaque particule de la planète pour prendre son contrôle au moyen d'une
nanotechnologie intégrée, absorbée par un environnement naturel. La question qui se
pose dès lors est la suivante : est-il possible de faire un usage sain
de cette mise en connexion de ressources, qui s'apparente à une bombe nucléaire 2.0 ? Une intelligence est toujours
orientée, toujours teintée d'idéologie. Partant de là, le film pose la question d'un
pilotage éthique, et même bioéthique de l'intelligence artificielle :
peut-on imaginer par exemple une régénération des forêts primaires au
moyen du biomimétisme ? La nanotechnologie pourrait-elle nous rapprocher
de la nature par cette rétroactivité technologique ? L'enjeu résiderait dans la mise
en place d'une intelligence artificielle alternative à l'eugénisme de la
Silicon Valley, dont les avancée avaient déjà commencé à être financées
par des grandes firmes sous le nazisme...