A propos de... 

On a toujours trop vite tendance à jeter le bébé avec l'eau du bain en s'exonérant d'une analyse véritablement approfondie des causes d'un phénomène.
Si je voulais donner une définition de l'extrémisme, je dirais qu'il consiste en une politique de la terre brûlée : réduire à néant tout ce qui peut poser problème à un moment ou à un autre. Quel qu'en soit l'intérêt, d'ailleurs qu'il soit personnel ou commun. (L'enfer est pavé de bonnes intentions, comme dirait l'autre) Que cela se traduise par le fait d'imposer ses convictions aux autres (Dictature du prolétariat, charria, colonialisme culturel ou économique, ect.) de sorte à faire taire les siennes ou ici à condamner ou abolir une chose parce que son usage est dévoyé. 
L'argent, en tant que valeur d'échange universelle et dématérialisable, peut évidemment être utilisé de n'importe quelle façon qui soit donc à mauvais escient, chose que ne permet pas le troc, par exemple, pour une raison de stockage. Cependant, cette possibilité de dévoiement qu'il offre ne fait pas de lui un outil d'accumulation de richesses par essence. Comme avec le libéralisme, tout dépend des règles du jeu qu'on introduit dans ce mécanisme pour le réguler (Protectionnisme à l'échelle internationale, Free business act, Systèmes d'échange locaux pour favoriser les circuits-courts) et du niveau de conscience des personnes qui l'utilisent. (Anarchisme) Ainsi, cette liberté sans limites qu'offre ce mécanisme de l'argent pourrait très bien devenir une force pour peu que l'on sache comment se l'approprier en anticipant ses effets pervers politiques.