Les réseaux sociaux donnent une image caricaturale de nous, ils s'inscrivent dans une urgence de mettre les gens dans des cases tant le culte de la communication et de l'échange prime sur la substance. Ce que d'aucuns appellent la "libre-circulation", en l'occurrence de l'information.
On trompe sa solitude en guettant les notifications et les messages. On vit à travers le regard des autres pensant ainsi combler la vacuité en soi. Les autres ne sont pas là pour combler ce vide, mais pour nous aider à apprendre à dompter le vertige qu'il procure. "Aider" car personne ne peut nous aimer à notre place.