La conscience de la spiritualité est selon moi un moyen de transmuter
souffrance en amour et ainsi, sans renier les particularités qui sont
les miennes, devenir qui je suis vraiment, au delà de l'égo mal placé et
du mental qui me fait douter de tout. Voilà quels seraient les vrais
"démons".
C'est la révélation de ce que l'on appelle souvent dans
le milieu ésotérique le "moi supérieur". Cependant, je n'adhère à aucune
école de pensée, considérant que la vérité est toujours relative
au niveau de conscience sur lequel on se situe : Ce qui m'apparaît
juste à un moment ne le sera plus demain car l'univers est mouvement. Ce
qui est érigé en dogme et gravé dans le marbre -c'est l'apanage des
religions et des sectes- a vocation à se transformer au grès de ma
propre évolution. A partir de là, il n'existe pas de vérité universelle,
simplement une lumière que l'on entraperçoit, que l'on devine et qui
vient éclairer de plus en plus sa "part divine", qui n'est en fait ni
plus ni moins que ce que je suis vraiment.