Je me rappellerais toujours de cette odeur de merde, par cet après-midi d'été, dans les rues si bellotes de Nice, à l'architecture digne de maisons de poupées... Ces immeubles immaculés et les palmiers qui les bordaient... Les citadins, dans leurs costumes guindés. 

Et cette merde marron claire, suintant la patée pour chien mal digérée, étendue sur le sol. Trônant au milieu de ce ballet de bourgeois flânant de magasin en magasin...  Autant dire que la présence de cette crotte écrasée sur le sol dont le soleil faisait remonter les éffluves parachevait le ridicule de ce décor de course à la consommation du samedi après-midi.