
Nous pouvons absolument tout. Seules les conditions que nous mettons à la liberté et à l'amour limitent le champ d'action, qui n'est rien d'autre que le champ du vide de Planck.
Le vide quantique, dont chaque millimètre cube contient bien plus que l'énergie produite par notre Soleil durant toute son existence, en atteste. Cette mer d'informations voit celles-ci se cristalliser à sa surface, formant des vaguelettes de particules pour donner naissance, le temps d'une fluctuation de cette source d'énergie infinie, à la matière dont le monde est fait. La matière doit son évanescence aux cycles sans commencement ni fin qui ponctuent ce que Tesla et d'autres appelaient aussi "éther" ou "akasha", dont elle est issue. Au sein de ce bouillonnement muet, invisible à nos yeux, qui ne perçoivent qu'une fraction du spectre électromagnétique de la lumière, sont recelés la somme de l'infini des possibilités qui existent en puissance, et donc en acte.
C'est peut-être dans l'indétermination que repose la beauté de l'ignorance humaine : Nous brillons par le vide que nous recelons, car ce sont autant de portes ouvertes sur le possible.