C'est une illumination. Qui contamine chacune des parcelles du rapport à l'autre, à la manière de la tour Eiffel au lancement des fêtes de fin d'année. Cette sidération de reconnaître en l'autre ce subtil et mystérieux mélange de familiarité et d'étrangeté qui nous emmène vers d'autres horizons spirituels et charnels. Une brèche ouverte à une lumière de plaisir qui s'engouffrera bientôt de tout son faisceau en soi. Et puis, vient le temps d'une autre lumière, d'un autre éclairage qui, par le jeu de lumière des ondulations changeantes de l'environnement extérieur nous dévoilera les faiblesses de l'autre, nous renvoyant en cela à la question d'une bienveillance envers quelqu'un par-delà ce qui semble nous séparer de lui. Toute séparation est du point de vue ultime de l'unité cosmique (noosphère) une illusion. Mais cet amour terrestre, dans toute son imperfection, sera t-il assez puissant pour nous permettre de la transcender ?