Si les hommes sont dans l'ensemble meilleurs en sciences systématiques
et spéculatives que les femmes (sciences dites "pures"), c'est parce
qu'ils ont une vision kaléidoscopique des choses, une vue d'avion, on
pourrait dire, due à une prépondérance à la rationalité. Alors que les
femmes sont davantage attentives aux détails, puisque ces derniers
relèvent d'une expérience plus empirique, plus sensible. D'où le
pragmatisme des femmes et la naïveté des hommes dans les rapports
humains.
Pour autant, je refuse que cette réflexion soit amalgamée avec celle de Soral, qui comporte selon moi du jugement : Ce qui est d'une nature plus sensible serait
nécessairement futile et cette futilité est même érigée en force ; Une
sorte de beauté voluptueuse de l'inutile. Or, non seulement je
m'efforce de préserver une certaine neutralité d'analyse, mais considère que cette prépondérance à la sensibilité
est loin d'être d'importance moindre comparé au "fonctionnement" des
hommes. En spiritualité, c'est-à-dire pour capter des informations
venues d'autres plans de conscience, elle est par exemple fondamentale.
Et bientôt, la physique quantique des "hommes" rendra compte du
mécanisme de cette discipline qu'on a longtemps appelé "magie" alors
même qu'elle était toute naturelle pour un certain nombre de femmes
depuis la nuit des temps. (Et pas que depuis le moyen-âge et ses chasses
aux sorcières !) Ceci n'est qu'un exemple, censé illustrer au mieux
l'infinité des usages que l'on peut avoir de cette outil
particulièrement féminin.