Si le libre-arbitre peut ralentir la cadence, a t-il pour autant une latitude assez grande pour déjouer les plans de vie que nous nous sommes fixé avant l'incarnation ? Jusqu'où peut-il s'exercer exactement ?
La question n'est pas de savoir si liberté ou destin existent, mais comment tout deux cohabitent. C'en est fini du temps de la thèse, de l'antithèse et de la synthèse qui se veut passer outre le binaire. Nous pouvons maintenant cesser de nous draper dans les vieux habits de la lourde et égotique prise de position pour rejoindre directement cette troisième phase qui ne cherche plus à convaincre, mais à embrasser ce qui est. Et pour cause, nous sommes dans l'ère de la nuance, de la subtilité et des plans de conscience qui vont avec. Une ère redevenue spirituelle.