
Force est de constater que beaucoup n’habitent pas leur corps. C’est comme s’ils n’assumaient pas d’être venus s’incarner, qu’ils étaient en permanence en train d'osciller vers la mort parce que « c’est trop dur ». Là où il n’y a pas volonté de puissance, il y a médiocrité, et c’est le drame de l'Europe et peut-être même de l'Occident, soumis à une intellectualisation, une rationalisation à l’œuvre depuis l’antiquité (passage du « mythos » au « logos ») et célébrée avec la révolution française qui est castratrice.